Pour fendre la carapace
De ce mystère sous-marin,
Je puise dans ce vide immense
Ce qui de lui fait un humain.
L’être
est fragile.
Avec précautions,
Je dévisse le
scaphandrier
Pour atteindre sa réalité,
S’approcher d’une perception,
S’accorder au diapason.
Bravant son immersion,
Apaisant son corps en fusion,
Je l’aide à rejaillir au dehors,
Soutenant son essor.
J’établis
enfin l’interaction.
Et, dans un échange créatif,
La vie prend le pas sur la survie.
Et, dans l’air, existe l’écho de notre respiration.
Laura Vernier, 12 mai 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire